Théologie de la prospérité
Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. 2 Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d'eux. 3 Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point.
Ce que nous regardons et écoutons est souvent dicté par de petits extraits et des titres. Tout ce qui attire les yeux a tendance à attirer notre attention. L’église moderne, en générale, est un centre des idées de richesse et de grande gloire terrestre; les enseignements originaux étant rejetés. Ils attirent les masses, créant des méga-églises avec des studios somptueux, vendant des produits et des sermons. Tout ce système est basé sur la théologie de la prospérité. Mais tout cela est-il vraiment conforme à ce que dit la Bible?
La théologie de la prospérité peut se résumer à une situation contractuelle: si vous avez foi en Yahweh, vous recevrez des bénédictions financières ou une vie meilleure ici sur terre. Certains l'appellent «richesse et santé», d'autres l'appellent «parole de foi». Pour les croyants, l’Éternel récompense leur fidélité par des dons physiques. L'alliance qui a été faite entre le Seigneur et ceux qui le suivent est un moyen de gagner de l'argent, tandis que l'acte de croix a détruit le péché, y compris celui de la pauvreté. En donnant la dîme ou d’autres offrandes au prédicateur ou à l’église, les paroissiens peuvent recevoir bien plus que ce qu’ils ont demandé - ce qui peut être comparé à un investissement dans le marché boursier - et même plus que cela au moyen de l’outil de prière.
Les enseignements de cette branche de l'apprentissage ont tendance à être basés sur des représentations erronées ou souvent sur des interprétations trop littérales des écritures bibliques, telles que les passages de Malachie 3:10, Jean 10:10 et la parabole des talents, trouvés dans le livre de Matthieu, chapitre 25, du verset 14 à 30. Bien que leurs interprétations soient fausses, les promesses que Yahweh a faites à son peuple sont justes, comme il l'avait annoncé dans Philipians 4:19.
La théologie de la prospérité est une fausse doctrine.
Yeshua et Jean-Baptiste ont adopté les premiers enseignements sur la repentance (Marc 1: 4, 15). La vraie doctrine se base sur l'idée de nous reconnecter à Yahweh, car nous étions séparés par des iniquités (Esaïe 59: 2). Nous avons besoin de Yeshua pour recevoir le pardon; Il est le chemin du Père (Jean 14: 6). Cette iniquité qui a tout déclenché est le péché d'Adam dans le livre de la Genèse et la mort s'est étendue à tout le monde (Romains 5:12 - 21). En fait, Yeshua parle ouvertement du concept de riche: «Il est plus facile pour un chameau de passer à travers l'œil d'une aiguille que pour un riche d'entrer dans le royaume de Dieu» (Matthieu 19:24). ). Nous, ses enfants, de devrons jamais rechercher la paix ou la prospérité de ce monde (Esdras 9:12; Deutéronome 23: 6).
Bien qu'il ne soit pas faux de prétendre que Yahweh a communiqué et utilisé des gens riches tels que Job, un jeune Salomon et Abraham, pour transmettre son message et son amour, l'erreur est commise en comprenant la source de ces richesses. Tous avaient un lien profond avec Yahweh qui remplaçait l'argent et l'influence: un lien avec le Saint des Saints était leur seul objectif. La théologie de la prospérité ne prescrit pas une relation avec Yahweh comme c'était le cas auparavant, mais seulement pour qu'il soit un intermédiaire pour ses besoins égoïstes. Ceux qui pratiquent cette croyance sont tombés sur des faux docteurs et commettent l'idolâtrie en adorant l'argent et leurs désirs charnels (Matthieu 6:24).
La prospérité n’est pas seulement une question d’argent ou le fait que vous soyez en bonne santé; ça va bien au-delà. Placé dans son contexte original de société sémitique, nomade et agricole, le terme prospérité - qui se traduit approximativement par tsalach - ne s'étend pas au-delà de l'individu et vise tous. C’est la capacité de donner l’extra aux autres; pouvoir emprunter et ne pas prêter (Deutéronome 15: 6). Cette véritable prospérité découle des enseignements et de la soif du royaume des cieux et de ses principes (Matthieu 6:33); la seule façon de le faire est de passer par le Messie (Jean 14: 6), et non par un quelconque message commercial, dîme spéciale ou télévangéliste.